Difficultés d’apprentissage scolaire
L’homme est un être inachevé en constant apprentissage : de la naissance, par l’apprentissage de la reconnaissance olfactive, sonore, tactile, à celui de l’âge avancé, où ses derniers apprentissages seront liés à son environnement sociétal, matériel, mais aussi à son physique et à sa psychologie.
Se présente un jour l’entrée à l’école, arène des apprentissages :
· Scolaire : lecture, écriture, calcul, langage,
· Social : interaction avec l’entourage, relation avec l’autorité,
· Psychomoteur : savoir tenir un crayon, exercices de motricité pour les plus petits, pratique d’un sport pour les plus grands, se repérer dans l’espace…
Cette période scolaire est très importante dans la construction du comportement adulte, bien qu’elle ne soit pas la seule. En effet, un enfant qui a rencontré des difficultés d’apprentissage pourra présenter plus tard un comportement inadéquat dans certaines situations : rapport à l’autorité, à la difficulté, à l’évaluation, au jugement de valeur.
Par exemple, dès le plus jeune âge, nos enfants apprennent en manipulant des objets, et ont une préhension de leur univers en 3D. Dès lors qu’on leur demande d’utiliser la 2D dans leur apprentissage de l’écriture, cela devient plus compliqué pour eux. Et d’autant plus lorsqu’on intègre la notion de “sens” à un graphisme ! b, p, q, d : 4 lettres, même graphisme, et pourtant 4 significations ! Si un enfant n’a pas intégré les notions de 2D, et de “sens”, alors les difficultés d’apprentissage lui seront récurrentes. Iront de paires très certainement la dévalorisation de soi, le découragement, et des efforts considérables pour atteindre de bons résultats.
Par ailleurs, nous avons été pour la plupart conditionnés dans le fait que pour bien apprendre il ne fallait pas bouger : « reste à ta place, arrête de gesticuler… ». Ces injonctions ne font que créer des implants psychologiques négatifs et des restrictions quant à la projection de sa réussite et au pouvoir d’être soi.
Or, il s’avère que c’est le contraire qui est juste : le mouvement est la clé de l’apprentissage. En effet, il faut imaginer que mobiliser ses membres d’un côté stimule la connexion au cerveau opposé. Notre cerveau est constitué de 2 hémisphères : le gauche et le droit. L’utilisation alternée des deux côtés du corps et de nos 2 hémisphères contribue à une bonne cohésion cerveau-corps. Restreindre l’ampleur du mouvement lors des apprentissages créé des tensions dans le champs de vision, au niveau auditif et bien sûr au plan physiologique : donc un stress dans l’apprentissage. Un stress physique engendre donc un stress émotionnel. L’inverse peut être vrai également.
Lorsqu’ils sont identifiés, la kinésiologie peut aider à libérer les agissements restrictifs et adaptatifs. Parfois, il s’agit de troubles de la concentration, du comportement, des troubles dits « Dys » qui entravent les apprentissages.
L’éducation kinesthésique, appelée plus communément le Brain Gym, restaure le processus naturel des apprentissages et constitue un dénouement des comportements compensatoires acquis. Elle explore 3 grandes dimensions que nous utilisons tous les jours dans notre quotidiens : la communication, l’organisation et la compréhension. Mais il existe d’autres techniques qui permettront de restaurer les capacités d’apprentissage.
Mais nous n’apprenons pas qu’enfant. Nous pouvons choisir de nous réorienter professionnellement, d’apprendre une langue étrangère pour notre culture personnelle, un nouveau sport… La kinésiologie aidera toute personne, quelque soit son âge, dans une situation de difficulté d’apprentissage.
« La compréhension de la façon dont l’énergie peut être bloquée et libérée améliore non seulement l’apprentissage, mais aussi la qualité de la vie » citation du Dr Paul Dennison.
Alors, venez dépasser vos difficultés pour brandir la flamme de la réussite !