Douleurs chroniques
La douleur chronique est définie comme une douleur qui perdure dans le temps, au-delà d’environ 6 mois, pour laquelle les traitements entrepris ne sont pas efficients, et qui par conséquence, atteignent l’intégrité fonctionnelle et relationnelle du patient.
De ce fait, elle devient pathogène de troubles psychopathologiques, d’une « obsession » aux recours médicamenteux ou procédures médicales, et d’une difficulté d’acceptation de la situation, à son adaptabilité.
Et pourtant, la douleur est bien subjective. Elle est propre à chacun de nous. Nous avons tous un seuil de tolérance à la douleur bien différent, qui ne doit pas être décrédibilisant pour autant. La douleur physique devrait être considérée au même titre que les épreuves auxquelles la vie nous confronte. Il sera facile de dire qu’une personne qui se relève d’un deuil est courageuse, ou dans le cas contraire que la situation est compréhensible, mais il n’en est pas de même pour une personne qui souffre de douleur chronique, qui exprime sa douleur régulièrement. On va plutôt dire qu’elle se plaint. Cette différence de traitement faite à ces personnes souffrant de douleurs chroniques est impactante au niveau psychologique. Cette atteinte psychologique devient facilement psychosomatique. C’est l’histoire sans fin !
La douleur chronique, c’est également la douleur reine dans son inutilité. La douleur aigüe agit comme un signal d’alarme, un panneau « danger », alors que la chronique, elle, est invasive, se réitère, agit comme un filigrane qui ne s’estompe jamais. On parle alors de douleur-maladie. La plus connue est certainement la fibromyalgie.
La douleur-maladie s’entretient de façon multifactorielle : physique, psychique, environnement social. Pour la surmonter, il faut s’accorder à dire qu’il y a une ou plusieurs causes à la persistance, et qu’en connaître l’origine est une clé du succès vers l’atténuation, voire la disparition de celle-ci. Identifier les éléments qui entretiennent le(s) cercle(s) vicieux de votre douleur, c’est déjà faire un pas vers une libération psychologique, puis physique de votre douleur. Vous pourrez alors transformer ces facteurs d’entretien en facteurs réducteurs. Par exemple, libéré(e) de vos questionnements, vous pourrez être plus optimiste (≠ pessimiste) quant à l’issue de cette douleur maladie, obtenir une réassurance (≠peur), une tranquillité d’esprit jamais atteinte (≠ inquiétude), retrouver le moral (≠ démoralisé(e)), mieux dormir (≠ troubles du sommeil), réduire les contractions musculaires (≠ détente musculaire), et ainsi, vous sentir mieux au quotidien (≠ morosité).
La kinésiologie peut vous aider à vous libérer de ce cercle pernicieux qui entame votre joie de vivre, mais aussi votre condition physique, votre vie sociale, et surtout, vous rendre moteur de votre mieux être. C’est vous qui êtes la clé de cette amélioration, et vous n’en sortirez que plus solide.
Votre entourage attend une preuve formelle de votre douleur, de son intensité, au même titre que votre humeur du jour ? Dites leur que ce n’est pas possible ! Demandez leur simplement de vous faire confiance, et celle-ci rejaillira sur vous, tout comme les ondes positives !