Entretien, conférences, responsabilités…
Les premiers entretiens professionnels, les premières conférences, réunions à animer, scènes de théâtre ou musicales, les oraux de passage d’un diplôme, sont souvent de gros challenges !
On ne devient pas bon orateur ou « bête de scène » du jour au lendemain, bien que l’on puisse démarrer la discipline avec plus ou moins de talent.
Quand certaines personnes vont se sentir presque à l’aise voire imperturbable face à un public ou une autorité, d’autres vont se sentir « liquéfiés » : mains moites, gorge nouée, palpitations, voix tremblante, nausées, et autres « trous » de mémoire, etc…
Moi-même, je me rappelle avoir fait l’expérience d’une pièce de théâtre en CM2, pour la kermesse de l’école. Je devais présenter un acte du « Bourgeois Gentilhomme », avec Emeline T. Oui, j’ai une mémoire d’éléphant quant aux noms, prénoms des personnes que j’ai croisées durant mon enfance ! Notre instituteur, M. Durand, nous avait demandé de préparer le spectacle après l’école pendant quelques semaines. J’étais le Maître de Philosophie, Emeline jouait M. Jourdain, pour la célèbre scène des voyelles. J’avais passé de longues heures à apprendre mon texte, mais également et surtout je crois (!), essayé de dépasser mon stress de devoir présenter un oral à Emeline, puis toute ma classe. M. Durand était désespéré ! Devant lui et la classe, je ne me rappelais plus de rien ! Alors que le soir, avec Emeline, ça pouvait aller ! Du coup, quelques jours avant la kermesse, il décida d’échanger les rôles. Le texte s’en retrouvait réduit et surtout plus facile.
Mais une fois sur scène et bien déstabilisée par ce changement, je n’osais à peine ouvrir ma bouche, le micro me paraissait peser 10kg, et je ne me souvenais de quasi rien ! Emeline me soufflait les paroles au micro, ce qui fut très discret, vous vous en doutez !
Alors ne parlons pas des leçons à réciter, des oraux du BAC, des premiers entretiens professionnels, etc… C’était une horreur ! La parole en public m’est toujours désagréable, mais plus pétrifiante comme elle a pu l’être.
La kinésiologie peut vous aider dans ces problématiques où les personnes qui en souffrent se sentent stigmatisées, dévalorisées. Se dégager du stress occasionné, et arriver à transposer un sentiment de plénitude dans une situation compliquée, pour mieux la dépasser. Ce sera le but de la kinésiologie dans un pareil cas.
Par la suite, il vous sera plus facile de prendre possession de l’espace qui vous est dédié, de parler avec aplomb, d’être plus crédible, d’adopter la bonne posture, la bonne diction, de ne pas vous laisser vous déstabiliser par votre interlocuteur ou vos émotions. Enfin, le port du regard est important. Baisser les yeux, fuir le regard de l’autre sont des attitudes négatives qui témoignent d’un grand stress, mais qui surtout, amoindrissent les chances de succès. La kinésiologie peut vous aider à garder la face, à vous bouger avec plus d’aisance, à occuper le devant de la scène avec plaisir. En trois mots : à vous assumer ! Alors à vous le stand up de la réussite !